Salvatore Adamo : ma vie, la vraie (France 3) : Le chanteur a été le deuxième plus gros vendeur de disques au monde, derrière les Beatles

“Le noir était partout… La terre était noire aussi, mais il y avait la solidarité des mineurs." C’est le premier souvenir qui revient à Salvatore Adamo quand il relate son arrivée en Belgique, alors qu’il était encore un petit enfant, âgé d’un peu plus de 3 ans. Ses parents, venus d’Italie, faisaient le voyage avec lui, leur unique enfant à l’époque, pour s’installer au Plat Pays. "À la gare de Milan, j’ai lâché la main de ma mère, se souvient-il. Ça a duré deux ou trois minutes, qui sont restées dans ma mémoire comme un traumatisme. J’étais perdu dans la cohue." Une sensation d’abandon fugace, mais qui serre encore la gorge du chanteur, alors qu’à 79 ans passés, il revient sur son parcours, dans ce documentaire narré par le comédien Daniel Auteuil. Une enfance et une adolescence heureuses à Jemmapes, en Belgique, mais marquée par le manque d’argent et la dureté de la mine, où son père, Antonino, travaille de nuit. "Le matin, quand je le croisais parfois avant d’aller à l’école, il revenait du puits 28, en bleu de travail, avec sa lampe sur le front. Je ne voyais que le blanc de ses yeux tellement il était couvert de charbon."

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