Les « Salons de la mobilité » vont-ils remplacer les Salons de l’auto traditionnels ?

Le format Salon tel que nous l’avons connu est-il sur le point de disparaître ? Cela ne vous aura pas échappé, les Salons automobiles traditionnels ont du plomb dans l’aile ces dernières années. Certes il y a eu le Covid : la pandémie avait fait annuler la plupart des événements de ce type, et beaucoup s’étaient pour l’occasion transformés en éditions 100% digitales. Mais il y a bien sûr un autre phénomène. La baisse de l’intérêt du public à se déplacer sur de tels gros événements, de surcroît chers, et où de moins en moins de modèles sont exposés. Auparavant, les Salons de l’auto étaient une formidable occasion pour le public de venir découvrir les nouveautés de ses propres yeux. Mieux, beaucoup d’acheteurs potentiels profitaient de l’événement pour officialiser leur acte d’achat.

Internet, la grande faucheuse

Entretemps, avec l’avènement du digital, les canaux de renseignements ont changé. On se renseigne sur Internet, en vidéo, par la télévision. Même la presse papier traditionnelle en a souffert. La quantité d’informations numériques disponibles sur un nouveau modèle est telle, que le besoin d’aller voir la voiture en physique constitue une des dernières étapes de l’acte d’achat. On estime que dans 98% des cas, un client a déjà fait son choix de modèle lorsqu’il se rend pour la première fois en concession. * Internet a donc changé pour beaucoup la manière dont on achète une voiture, et l’intérêt à se rendre en salon de l’auto. Mais le parcours du consommateur n’est pas le seul à blâmer. Les constructeurs eux-mêmes boudent ces grands rendez-vous. La dernière édition du Mondial de Paris s’était faite Lire la suite sur Autoplus