Un salarié peut-il exercer son droit de retrait en cas de neige ou de verglas ?
L'épisode de froid, qui se caractérise par des pluies verglaçantes dangereuses sur les routes et des chutes de neige (y compris dans les plaines), peut rendre difficile, voire impossible, le trajet domicile-travail. Dans des cas extrêmes comme celui que connaissent beaucoup de Français ce mercredi 17 janvier, est-il possible de ne pas aller travailler sur site ou bien d'exiger le télétravail ? On vous explique tout.
La meilleure solution, pour éviter de se mettre en délicatesse avec son employeur, est de se référer aux dispositions prévues pour ces cas précis, dans la convention collective qui régit son métier ou l'accord collectif en vigueur dans son entreprise.
Le télétravail, la solution ?
Dans les faits, un salarié peut faire valoir son droit de retrait si l'obligation de santé et de sécurité n'est pas respectée par l'employeur. Autrement dit, un salarié travaillant en extérieur peut refuser de se présenter en cas de températures glaciales si l'employeur n'adapte pas sa tenue vestimentaire ou ne lui aménage pas de pauses supplémentaires. En intérieur, le salarié a également ce droit si l'employeur ne chauffe pas suffisamment les locaux.
Pour les métiers où le télétravail est possible, il y a plus de flexibilité. Toutefois, le Code du travail dispose que le distanciel ne peut être imposé par aucune partie, ni l'employeur ni son salarié. Que faire dans ce cas si les routes sont impraticables et que le télétravail n'est pas envisageable ? Plusieurs solutions [...] Lire la suite