Sacrifice rituel, meurtre mafieux... Les secrets de 3 squelettes français révélés

La mafia italienne n’a finalement rien inventé. C’est en tout cas ce que pense une équipe de scientifiques française, qui vient de publier une étude sur les meurtres rituels en Europe, dans la revue Sciences Advances. Dans ce travail, ces chercheurs se sont notamment intéressés à trois squelettes féminins découverts en 1985 à Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la Drôme, et ont révélé que deux d’entre elles avaient été victimes d'« incaprettamento ».

Il s’agit d’une forme de torture aujourd’hui associée à la mafia italienne et qui consiste à attacher ensemble la gorge et les chevilles d’une personne ayant les genoux fléchis vers le ventre (en position fœtale) afin qu’elle finisse par s’étrangler en raison de la position de ses jambes. Une forme de torture qui aurait donc déjà été utilisée il y a plus de 3 500 ans lors de « sacrifices rituels ». Et les scientifiques précisent que, pour eux, ces femmes ont non seulement été ligotées, mais aussi probablement enterrées vivantes.

Une pratique « relativement répandue »

Et pour cette équipe de chercheurs associés à l'Université Toulouse III-Paul Sabatier et au Centre d'anthropologie et de génomique de Toulouse, il existerait au moins 20 exemples de sacrifices rituels de type « incaprettamento » à travers l’Europe, ce qui leur fait dire que « cette pratique aurait pu être relativement répandue au Néolithique, ou à la fin de l’âge de pierre ».

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