Séries télé : quand les productions passent du grand au petit écran

Si le nom de Jerry ­Bruckheimer ­apparaît au générique de Los ­Angeles – Bad Girls (sur TF1 depuis mardi), ce n'est pas uniquement parce que le célèbre producteur est déjà derrière des succès comme Les Experts et FBI – Portés disparus. Initialement tycoon du cinéma, on lui doit Top Gun, Pirates des Caraïbes… et la saga d'action Bad Boys avec Will Smith et Martin Lawrence. Le troisième opus sortira en salles en janvier, mais la série Bad Girls s'appuie sur un personnage du deuxième film, datant de 2003 : la petite sœur de Lawrence, toujours incarnée par Gabrielle Union.

Transpositions sans vedette

La formule est identique. Elle mêle enquêtes policières, poursuites en voiture et comédie, avec la même dynamique d'un duo de flics que tout oppose, mais cette fois en déclinaison féminine : une célibataire baratineuse (Union) et une mère de famille (Jessica Alba). Un schéma, déjà aux fondements de L'Arme fatale, qui a lui aussi connu une transposition en série, autrement plus réussie que ce Bad Girls.

Adapter un succès du cinéma sur le petit écran est une manœuvre aussi ancienne que la télévision : dès 1949, The Front Page s'inspire du film du même nom sur le monde de la presse écrite produit par Howard Hughes en 1931. Tous les genres y passent : de la comédie romantique avec Marilyn Monroe (Bus Stop) au western avec John Wayne (Hondo) en passant par le polar avec Al Pacino (­Serpico) ou le film noir avec Orson Welles (Le Troisième Homme), mais sans jamais récupérer les vedettes des...


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