Et les séries et films français les plus exportés en 2021 sont…

Evelyne Brochu et François Raison dans Paris Police 1900, saison 1.
Carole Bethuel - Tetra Media Fiction / Canal+ Evelyne Brochu et François Raison dans Paris Police 1900, saison 1.

Carole Bethuel - Tetra Media Fiction / Canal+

Evelyne Brochu et François Raison dans Paris Police 1900, saison 1.

CULTURE - Au cinéma aussi, le « Made in France » a le vent en poupe ! 2021 a été une année record pour l’exportation de programmes audiovisuels français, qui enregistre un niveau particulièrement élevé avec un total de 375,9 millions d’euros, soit +6 % par rapport à 2020, selon une étude publiée ce lundi 5 septembre par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et Unifrance.

Dans le domaine de la fiction, on observe une nette progression — de 21,8 % — des exportations, à 57,3 millions d’euros, soit 30,8 % de l’ensemble des ventes. Du côté des séries, HPI et Paris Police 1900 cartonnent chez nos voisins. Parmi les films, La Jeune Fille et la nuit, adapté du livre de Guillaume Musso, a tenu le haut du pavé pour les exportations.

Si l’animation reste le genre qui s’exporte le mieux à l’étranger avec une part de marché de 32,7 %, celle-ci a vu ses ventes diminuer de 18,5 % à 60,8 millions d’euros. Les animations qui se sont le mieux exportées incluent la série pour enfants T’es où, Chicky ? ou encore Culottées, l’adaptation de l’œuvre de Pénélope Bagieu qui dresse le portrait de femmes qui ont déjoué les préjugés.

En revanche, les ventes de documentaires ont chuté de 20,1 % à 36,8 millions d’euros. Mais, l’histoire, les voyages ou les biographies ont tout de même trouvé un public avec notamment Kubrick by Kubrick, film de Grégory Monro, L’Iran vu du ciel et Voyages en Terres du Nord, deux séries documentaires diffusées sur Arte.

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La France, troisième pays de production

À l’origine de ce record : « La croissance des préfinancements étrangers dans les productions françaises », souligne le CNC. Les « apports étrangers en coproduction » et « préventes » sont en effet en hausse sensible. « Cette explosion est juste un petit peu à relativiser parce qu’on a eu un effet rattrapage par rapport à 2020 », car la crise sanitaire avait tout chamboulé, ainsi, certaines dépenses qui n’avaient pas pu être réalisées en 2020, l’ont été en 2021 « mais pour des projets initiés les années précédentes », a expliqué Cécile Lacoue, directrice des études, des statistiques et de la prospective du CNC.

Cela prouve néanmoins que la France à bien une place dans l’audiovisuel, avec « à la fois l’attractivité du crédit d’impôt international » et aussi « la confiance des producteurs étrangers dans les capacités de productions françaises (...) » a-t-elle ajouté.

La France demeure toutefois « le troisième pays de production mondiale derrière les États-Unis et le Japon », a nuancé Sarah Hemar, directrice de l’audiovisuel d’Unifrance.

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