En sélectionnant l’aide internationale, le Maroc montre “son attachement à sa souveraineté”
Depuis la survenue du séisme au Maroc, le 8 septembre, qui a fait, à ce jour, plus de 2 100 morts et plus de 2 400 blessés, les hôpitaux de Marrakech sont débordés. Mais en dépit de l’afflux des blessés, le personnel soignant de Marrakech ne compte pas ses heures. Il fait preuve d’un dévouement exceptionnel et d’empathie envers les malades.
Comment ne pas être admiratif de cet altruisme quand on sait qu’en pareilles circonstances la fatigue, à elle seule, peut pousser certains soignants dans les bras de Morphée, sans oublier que le stress et l’horreur peuvent contraindre d’autres à jeter l’éponge, voire à s’éloigner des hôpitaux. Mais le personnel soignant de Marrakech refuse la défaite, parce qu’il tient à sauver le maximum de vies. Et c’est tout à son honneur. Sa détermination traduit sa volonté de respecter le serment d’Hippocrate et de montrer le caractère sacré de la vie.
C’est donc peu dire que le Maroc doit une fière chandelle à son personnel soignant. Il faut d’autant plus rendre hommage à ce personnel que la situation dans laquelle il se trouve nous rappelle la période sombre du Covid-19, où, face à une file interminable de malades, des agents du personnel soignant de certains pays n’avaient pas hésité, de manière feinte, à déserter les lieux. C’est dire si l’engagement du personnel soignant de Marrakech doit servir d’exemple.
Saluons la solidarité des Marocains
Mais en plus de ce personnel soignant, il y a les secouristes, qui sont tout aussi déterminés à sauver des vies sous les décombres. Et les Forces armées royales du Maroc ne sont pas en reste. Elles sont en première ligne pour dégager les gravats afin de sauver ce qui peut encore l’être. La détermination des Marocains à porter secours aux victimes du séisme traduit l’esprit de solidarité du peuple marocain.
Sous d’autres cieux, on serait dans des calculs mesquins et dans des querelles picrocholines pouvant sceller davantage le sort des blessés. Il faut saluer la solidarité agissante des Marocains, car le premier réflexe de beaucoup d’entre eux aura été de se diriger vers les hôpitaux pour donner leur sang ou de se rendre directement sur les lieux du sinistre pour tenter de sauver des vies.
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