Séisme au Maroc : les secouristes s'activent dans les villages dévastés
Le Maroc, secoué par le séisme le plus meurtrier depuis 1960, voit les espoirs de retrouver des survivants s'amenuiser cinq jours après la catastrophe. Les secours, soutenus internationalement, redoublent d'efforts dans les villages montagneux dévastés et isolés du Haut-Atlas.
Les secouristes déployés au Maroc intensifient mercredi leurs efforts pour venir en aide aux villages de montagne dévastés par le violent séisme qui a fait plus de 2.900 morts, mais les espoirs de retrouver des survivants s'amenuisent cinq jours après la catastrophe.
La Croix-Rouge a lancé un appel de fonds d'environ 100 millions d'euros
Le tremblement de terre, qui a frappé vendredi soir une région du Haut-Atlas, au sud-ouest de la ville touristique de Marrakech (centre), a fait également 5.530 blessés, selon un dernier bilan officiel. Face à l'ampleur de la catastrophe, les autorités marocaines ont sollicité plusieurs pays étrangers comme l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis, pour envoyer des équipes de recherche et sauvetage, mais l'heure tourne.
La Croix-Rouge a de son côté lancé un appel de fonds d'environ 100 millions d'euros, afin de soutenir les opérations de secours, après avoir débloqué un million de francs suisses de son Fonds d'urgence pour appuyer les activités du Croissant-Rouge marocain sur le terrain.
Des vans remplis de cartons, aux toits chargés de matelas
Le séisme a dévasté de nombreuses habitations de villages situés dans des zones montagneuses, parfois très difficile d'accès, comme celui d'Ineghede. A Amizmiz, à environ une heure au sud-ouest de Marrakech, des soldats ont distribué mardi des tentes aux habitants dont les maisons ont été détruites ou endommagées. "Je veux juste un chez-moi, un endroit digne pour un être humain", a déclaré Fatima Oumalloul, une habitante de 59 ans.
Sur la route menant à Amizmiz, la solidarité des habitants est toujours visible, à voir les vans remplis de cartons et les toits chargés de matelas, ou des villageois en train de charger des camions d'aides, selon des journalistes de l'AFP. Une autre équipe de l'AFP a vu également des convois d'aide privée se rendre vers des villages reculés plus à l'oue[...]
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