Dans le rétro 1995

A bout de souffle

Cette campagne aura montré un système politique singulièrement nombriliste, incantatoire et masturbatoire, littéralement à bout de souffle. Le théâtre gaulois organisé par la machinerie institutionnelle de la Ve République est exténué, le président sortant ayant largement contribué à son épuisement, à proportion de son talent et de sa longévité à la tête d’un exécutif superbement pyramidal. […] Dans la société développée la plus hiérarchique du monde, le haut et le bas se regardent comme des chiens de faïence capables de se métamorphoser à tout moment en pitbulls.

Edito de Serge July paru dans Libération du 22 avril 1995

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