Régionales : la date a bon dos

Valérie Pécresse, le 5 novembre à Paris.

Noël, Cop 21... Les élus LR, notamment Valérie Pécresse, accusent l'exécutif d'avoir choisi sciemment d'organiser les élections en décembre pour démobiliser. Une critique qui ne tient pas.

Décembre, c’est bien connu, est le mois des confiseurs plus que des électeurs. Depuis que les dates des régionales, les 6 et 13 décembre, sont tombées, les élus Les Républicains n’en démordent pas : il n’y avait pas pire moment pour organiser un scrutin. Les Français auront trop froid, à quelques jours des fêtes. Le monde aura trop chaud, réuni à Paris pour la Cop 21. C’est à croire que François Hollande l’a fait exprès pour démobiliser l’électorat et pour masquer la défaite annoncée de son camp. C’est ce qu’avancent nombre de responsables LR, comme Bruno Retailleau, candidat dans la région Pays-de-la-Loire, ou Jean-Pierre Raffarin. Tête de liste LR en Ile-de-France, Valérie Pécresse en a rajouté une louche début novembre, lors de la présentation de son programme : «Rien ne justifie cette date, ce gouvernement l’a choisie sciemment.» Même si l’exécutif a, à plusieurs reprises, cafouillé sur l’organisation de ces élections, la droite ne manque pas de mauvaise foi.

La droite accuse (et tout y passe)…

D’abord, les Français, qui courront les magasins pour boucler leurs achats de Noël à trois semaines des fêtes, n’auront pas du tout la tête à leur futur exécutif régional. Pire, prédit un sénateur LR, «dans la région Alsace-Lorraine, Champagne-Ardennes, il pourrait neiger et dans ce cas, les électeurs ne se déplaceront pas». Qui plus est, le premier tour a lieu, sacrilège, le jour de la Saint-Nicolas, c’est dire si le Grand Est aura autre chose à faire. C’est simple, personne n’a osé tenir un scrutin en décembre depuis le général de Gaulle et la première élection au suffrage universel en 1965, rappelle-t-on à droite. Les électeurs en seraient chamboulés.

Pour ne rien arranger, la Cop 21 se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Mais pour Pécresse, pas de doute : (...)

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