La Russie et le Kazakhstan face à des inondations dévastatrices
La Russie et le Kazakhstan n’en ont pas fini avec les inondations. Depuis le début des crues il y a une dizaine de jours, des dizaines de milliers de personnes ne sont toujours pas retournées chez elles. Dans la région de Tomsk, de nombreuses rivières sont sorties de leur lit. L'eau est restée en surface dans certaines zones car le sol est gelé.
"L'eau est à l'intérieur de ma maison. Je n'ai nulle part où vivre. Nous ne pouvons pas nous empêcher d'attendre que la glace disparaisse et que l'eau se retire" se lamente une rescapée.
Les crues majeures sont causées par de fortes pluies associées à une hausse des températures, à la fonte accrue des neiges et à la débâcle des glaces hivernales recouvrant les rivières. Dans la ville kazakhe de Petropavi, les de nombreux habitants estiment que les autorités avaient été trop lentes à réagir.
"La ville aurait pu être sauvée. J'ai vécu 76 ans ici à Podgora et je n'ai jamais vu une inondation comme celle-ci. Les autorités ont vu l'eau entrer et elles auraient pu renforcer le barrage" s'indigne un habitant de Petropavi.
Les autorités des deux pays ont assuré que le pic des inondations était attendu dans les prochains jours dans la zone frontalière. Plus de 107 000 personnes ont dû être évacuées au Kazakhstan, et au moins 23 000 côté russe.