Russie, JO, Afrique du Sud, États-Unis : les informations de la nuit

Moscou ordonne des exercices nucléaires près de l’Ukraine. Cette initiative annoncée lundi par le ministère russe de la Défense doit permettre à l’armée russe de “s’entraîner à la préparation et à l’utilisation d’armes nucléaires non stratégiques”, conçues pour être utilisées sur le champ de bataille. Moscou a en outre affirmé que ses forces pourraient frapper des cibles militaires britanniques en Ukraine “et au-delà” si Kiev employait des armes livrées par Londres pour frapper le territoire russe. La Russie a justifié ces déclarations en affirmant réagir à des déclarations belliqueuses de dirigeants occidentaux. Le président Emmanuel Macron a récemment évoqué la possibilité d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine si Moscou perçait “les lignes de front”. Dans un entretien au New York Times, l’expert en armes nucléaires russes Pavel Podvig rappelle que la Russie a déjà mené des exercices liés à l’utilisation d’armes nucléaires non stratégiques, “bien qu’elle les rende rarement publics”. Cette fois, “l’objectif était d’envoyer un message fort”, estime-t-il. Des analystes mettent toutefois en doute “l’efficacité militaire de l’utilisation d’armes nucléaires sur le champ de bataille en Ukraine, étant donné que les forces ukrainiennes sont dispersées sur le territoire”, souligne le quotidien américain.

Macron et Xi prônent une trêve durant les JO. La Chine a apporté lundi son soutien à l’idée d’une suspension des combats dans le monde entier à l’occasion des jeux de Paris cet été, au premier jour de la visite d’État en France du président chinois. Le président Emmanuel Macron a aussi affirmé que Xi Jinping s’était engagé “à s’abstenir de vendre toute arme” à son allié russe. Malgré ces déclarations, “la rencontre sous le regard européen d’Ursula von der Leyen s’est faite dans une ambiance réservée”, note Le Temps. Xi Jinping a pu constater une nouvelle fermeté affichée par les Européens face aux tensions commerciales qui s’accumulent. L’UE “n’hésitera pas à prendre des décisions fermes” pour “protéger son économie et sa sécurité”, a notamment souligné la présidente de la Commission européenne, présente à Paris, pour afficher un front continental uni sur les questions commerciales. Elle avait auparavant prévenu que l’Europe ne pouvait “pas accepter” le “commerce déloyal” causé par l’afflux de véhicules électriques ou d’acier chinois fabriqués grâce à des “subventions massives”. “Le soi-disant ’problème de la surcapacité de la Chine’ n’existe pas”, leur a répondu Xi Jinping, estimant que “l’industrie chinoise des nouvelles énergies” permettait au contraire “d’accroître l’offre mondiale et d’atténuer la pression de l’inflation mondiale”.

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