Russie, Équateur et Norvège : les informations de la nuit

La Russie va livrer à la Biélorussie des missiles à capacité nucléaire. À la veille de l’ouverture du G7 en Allemagne, Vladimir Poutine a annoncé samedi que la Russie livrerait “dans les prochains mois” à la Biélorussie des missiles capables de transporter des charges nucléaires. Les missiles en question, des Iskander-M, “ont une portée de 500 km”, précise Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL). L’annonce intervient alors que l’Ukraine a affirmé samedi avoir été “massivement bombardée” par des roquettes “tirées depuis le territoire biélorusse et depuis les airs”, ajoute RFE-RL. Le président russe, qui s’entretenait avec son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko, a également indiqué vouloir moderniser l’aviation biélorusse pour la rendre capable de transporter des armes nucléaires.

Attaque près d’un bar gay à Oslo : la piste terroriste privilégiée. Les enquêteurs privilégient la piste du “terrorisme islamiste”, après la fusillade qui fait deux morts et 21 blessés dans la nuit de vendredi à samedi, à proximité d’un bar gay dans le centre d’Oslo. Le tireur présumé, âgé de 42 ans, a été arrêté sur les lieux et “inculpé pour meurtre, tentative de meurtre et acte terroriste”, rapporte la BBC. Ce Norvégien d’origine iranienne était “connu des services de sécurité depuis 2015” et suspecté d’appartenir à la mouvance “islamiste radicale”. Les services norvégiens de renseignement intérieur (PST) ont également précisé que le suspect souffrait de troubles mentaux. La Gay Pride d’Oslo, qui devait se tenir samedi, a été annulée pour des raisons de sécurité.

Équateur : l’opposition lance une procédure de destitution contre le président. Après deux semaines de troubles et de manifestations, “l’opposition fidèle à l’ex-président Rafael Correa aggrave la crise politique en Équateur en lançant une procédure de destitution” de l’actuel chef de l’État, Guillermo Lasso, observe El País. Les débats ont commencé samedi au Parlement, et une majorité de 92 voix sur 137 est nécessaire pour que la procédure de destitution soit adoptée. L’opposition, majoritaire au Parlement – mais fragmentée – tient le président Lasso pour responsable de la crise qui secoue le pays depuis deux semaines. M. Lasso, qui accuse les manifestants indigènes de vouloir son départ, a levé samedi soir l’état d’urgence, en signe d’apaisement.

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