Rugy, un ex-Vert pas si bleu

Après avoir été le vice-président de l’Assemblée, l’ancien d’EE-LV est monté mardi au perchoir.

Le 5 juillet 2007, alors que les députés tout juste élus s’apprêtaient à choisir leur président, l’Assemblée nationale comptait parmi ses six cadets François de Rugy. Le trentenaire, député (Verts) de Loire-Atlantique, avait donc été appelé à faire le secrétariat de cette séance spéciale, la première de la législature. «Nous sommes entrés dans l’hémicycle encadrés par la Garde républicaine au son puissant du roulement de tambours. Il n’y a pas à dire, ça fait un peu frissonner», racontait le néophyte sur son blog hébergé par Libération. C’est cette prestigieuse haie d’honneur qu’il traversera désormais pour présider les séances. A 43 ans, le député La République en marche a été élu, mardi, au «perchoir» avec 353 voix, celles des députés LREM et Modem.

C’est bien son expérience de vice-président de l’Assemblée depuis 2016 et de coprésident du groupe EE-LV sous la précédente législature qui ont convaincu, plus tôt dans la matinée, ses collègues LREM de lui ouvrir la voie de l’hôtel de Lassay. En réunion de groupe, ceux-ci ont plébiscité Rugy au premier tour de scrutin face à ses concurrents, Sophie Errante, Brigitte Bourguignon et Philippe Folliot. Ces derniers temps, les députés «marcheurs» récitaient pourtant la bonne parole macronienne qui plaidait pour la nomination de femmes aux plus hauts postes de la République. Encore raté. «Un écolo quatrième personnage de l’Etat, en termes de renouvellement, ce n’est pas rien», défend François-Michel Lambert (LREM) qui a commencé à militer à Génération Ecologie en 1994 avec l’étudiant nantais de Sciences-Po, fils de profs écolos «tendance PSU» (la deuxième gauche proche de Michel Rocard). Rugy a ensuite rejoint les Verts en 1997 et travaillé à l’Assemblée avant d’être élu à Nantes en 2001 et propulsé adjoint aux transports du maire Jean-Marc Ayrault.

Ses détracteurs font mine de vanter son parcours fulgurant… depuis son petit 3,82 % (...)

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