De Rugy enfariné: l'élu dénonce "un mode d'action politique commun aux extrêmes"

Francois de Rugy sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2019 - Lionel BONAVENTURE © 2019 AFP
Francois de Rugy sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2019 - Lionel BONAVENTURE © 2019 AFP

"C'était manifestement une action préméditée." Alors qu'il était en terrasse, vendredi soir, à Nantes, François de Rugy a été enfariné par une jeune femme.

"Nous faisions une pause dans une action militante quand une personne s'est avancée et m'a jeté de la farine à la figure. Par chance des policiers se trouvaient dans le secteur, ils ont pu arrêter la personne qui prenait la fuite en courant", a-t-il raconté ce samedi sur le plateau de BFMTV.

La tête de liste LaREM pour les régionales en Pays de la Loire a "immédiatement porté plainte au commissariat de police de Nantes", afin qu'une "action soit intentée en justice contre cette militante d'extrême-gauche", a-t-il expliqué.

"Un mode d'action politique"

Selon lui, il ne s'agit pas de "personnes lambda" qui sont à l'origine de ces actions car "on ne se promène pas dans la rue avec de la farine dans sa poche ou dans son sac à main":

"C'est quelqu'un qui a prémédité son action, j'étais sur la place depuis 30-45 minutes, et donc j'avais sans doute été vu par ces personnes. Par ailleurs, ça a été quasiment revendiqué sur un site internet d'extrême gauche qui a publié la vidéo. On voit bien qu'il y a derrière un mode d'action politique, qui est manifestement commun aux extrêmes. On a vu le président de la République être giflé par un militant d'extrême droite, sans doute Jean-Luc Mélenchon a été visé par un militant d'extrême-droite lui aussi. De l'extrême-droite à l'extrême-gauche, il y a un point commun: c'est ce mode d'action qui vise à nous intimider."

L'homme politique a, enfin, affirmer condamner "les violences, d'où qu'elles viennent et quelles que soient les cibles".

Article original publié sur BFMTV.com