Rugby : le risque de maladies cérébrales augmente par année de pratique

Le rugby n’est pas un sport anodin. Il brutalise le corps, et les séquelles à court comme à long terme peuvent être nombreuses. Une nouvelle recherche pointe du doigt le risque de maladies cérébrales. Plus les années passent, plus un joueur de rugby, professionnel ou amateur, aurait de risque de développer une maladie dégénérative du cerveau appelée encéphalopathie traumatique chronique. L’étude vient d’être publiée dans Acta Neuropathologica.

L’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) est causée en partie par des chocs répétés à la tête et à des traumatismes crâniens, indique l’Université de Glasgow où travaille le professeur Willie Stewart qui a dirigé les travaux. Elle est généralement diagnostiquée après la mort du patient. Plusieurs joueurs de football, de football américain, de boxe et de rugby en sont décédés.

L’équipe du Pr Stewart a étudié les examens cérébraux post-mortem de 31 anciens joueurs amateurs et professionnels du rugby à XV dont les cerveaux ont été donnés à des fins de recherche à des centres britanniques, américains et australiens.

La durée moyenne de carrière était d'environ 18 ans, avec un nombre égal d'attaquants et d'arrières. Vingt-trois (74 %) ont joué au rugby exclusivement en tant qu'amateurs, dont 8 (26 %) ont atteint le niveau élite, soit en tant que professionnels ou en tant qu'internationalistes représentatifs.

Résultats : la pathologie a été trouvée dans environ les deux tiers (68 %) des cerveaux examinés.

Leurs analyses leur ont surtout permis (...)

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