Rugby : quand les parlementaires jouent leur propre Coupe du monde

La présidente de l'Assemblée, Yael Braun-Pivet, a donné le coup d'envoi de la huitième Coupe du monde de rugby parlementaire.  - Credit:PATRICK BATARD / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La présidente de l'Assemblée, Yael Braun-Pivet, a donné le coup d'envoi de la huitième Coupe du monde de rugby parlementaire. - Credit:PATRICK BATARD / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La France n'accueille pas seulement la Coupe du monde de rugby, elle a aussi été la terre d'accueil des affrontements mondiaux entre les équipes parlementaires. Huit équipes se sont retrouvées dans le Sud-Ouest, début septembre : la France, l'Angleterre, l'Irlande, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Argentine, l'Afrique du Sud. Et pour la première fois, une sélection multinationale issue du Parlement européen s'est jointe à cette compétition aux règles adaptées pour les vétérans.

Un seul joueur de moins de 35 ans était toléré par équipe. Les assistants parlementaires, les fonctionnaires des assemblées sont admis à entrer dans la mêlée si bien que les élus n'ont pas le monopole du ballon ovale. Privilège de l'âge, les vétérans portent des shorts distinctifs pour signaler que l'on ne peut procéder aux plaquages sur leur personne. « Il n'y a pas eu de blessés graves », rapporte l'eurodéputé Pascal Durand, capitaine de l'équipe européenne.

La mixité refusée par les Anglais et l'Afrique du Sud

La mixité des équipes était admise. Néanmoins, ce point du règlement a provoqué quelques litiges. En effet, l'Angleterre et l'Afrique du Sud ont refusé de jouer contre des équipes comprenant des femmes. Ces deux équipes ont invoqué des problèmes liés à leurs assurances. En cas de blessure causée à la gent féminine, leurs assurances ne les couvriraient pas. « Pour contourner cette difficulté, on a donc constitué deux poules de quatre équipes, l'une avec des équipes mixtes et [...] Lire la suite