Rugby : licencié pour «faute grave», Guy Novès attaque la FFR aux prud'hommes

Portrait de Guy Novès, ex-sélectionneur de l'équipe de France de rugby à XV, Toulouse, le 6 février 2018.

Destitué voilà quatorze mois de son poste de sélectionneur, Guy Novès a rendez-vous ce jeudi aux prud’hommes de Toulouse avec la FFR à qui il réclame 2,9 millions d’euros.

Dans l’arrêté de ses comptes pour la saison passée (2017-2018), la Fédération française de rugby a listé «quatre événements exceptionnels» qui pèsent lourdement sur ses finances. Le dernier concerne «le changement de staff du XV de France» pour lequel environ 2 millions ont été provisionnés. Cette «décision sportive assumée pour remettre le XV de France en ordre de marche» remonte au mois de décembre 2017, lorsque le président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte, annonçait que Guy Novès, sélectionneur du XV de France, et ses adjoints Jean-Frédéric Dubois et Yannick Bru, étaient relevés de leurs fonctions. «Nous avons estimé que Guy n’était plus l’homme de la situation», lâchait alors Bernard Laporte.

Une fin abrupte après deux ans de mandat. Guy Novès avait pris les rênes de l’équipe de France en novembre 2015, après une Coupe du monde calamiteuse pour les Bleus qui s’était terminée par un cuisant revers face aux All Blacks en quart de finale (62-13). Pierre Camou, alors président de la FFR, avait misé sur cet entraîneur au glorieux palmarès (dix titres de champion de France et quatre Coupes d’Europe avec le Stade toulousain) pour redorer le blason des Bleus et préparer la Coupe du monde de 2019. Un climat de confiance régnait entre Pierre Camou, vénérable dirigeant du rugby français, et Guy Novès, qui accédait enfin au poste de sélectionneur national après 22 saisons passées en tant qu’entraîneur du Stade. Une idylle qui n’aura duré que douze mois, jusqu’à l’élection de Bernard Laporte à la présidence de la FFR en décembre 2016.

Durant la campagne électorale contre Camou, Laporte avait pourtant maintes fois réitéré sa volonté de conserver Novès à son poste. Mais les relations entre les deux hommes ne laissaient pas présager d’une longue collaboration. Ils avaient eu l’occasion de (...)

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