Rugby : les joueurs internationaux ont deux fois plus de risque de démence

Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’université de Glasgow, les anciens joueurs internationaux de rugby ont deux fois et demie plus de risques que la population générale de développer des maladies neurodégénératives. Le risque de développer une maladie de Parkinson serait par exemple trois fois plus élevé. Leurs conclusions détaillées viennent d'être publiées dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry (source 1).

Une analyse basée sur les dossiers médicaux de 412 anciens joueurs de rugby

"Les autopsies d'anciens athlètes de sports de contact, dont les joueurs de football et de rugby, font souvent état d'une encéphalopathie traumatique chronique, une pathologie neurodégénérative associée à une lésion cérébrale traumatique. Néanmoins, on sait peu de choses sur le risque de maladie neurodégénérative dans ces populations", écrivent les chercheurs en préambule.

Dans le cadre de leurs travaux, ils ont émis l'hypothèse que le risque de développer une maladie neurodégénérative (Parkinson, Huntington, Charcot, Alzheimer, etc) était plus élevé chez les anciens joueurs internationaux de rugby que dans la population générale. Pour en avoir le cœur net, ils ont examiné les données de santé (certificats de décès, admissions à l'hôpital, ordonnances, etc) de 412 anciens joueurs internationaux écossais de rugby. Ils les ont ensuite comparées aux données de 1 236 adultes issus de la population générale. Et le lien...

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