Rubiales suspendu, Gabon et fusillade en Floride : les informations de la nuit

Baiser forcé : Rubiales suspendu par la Fifa. Après avoir refusé vendredi de démissionner de la présidence de la Fédération espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales a été suspendu samedi “pour 90 jours” par la Fédération internationale de football (Fifa), rapporte El País. Durant ces trois mois, Rubiales devra s’abstenir de “toute activité liée au football au niveau national et international”. Le patron du football espagnol est sous le feu des critiques depuis le baiser sur la bouche imposé à la joueuse Jenni Hermoso le 20 août, lors de la cérémonie de remise des médailles du Mondial féminin. Par ailleurs, six membres de l’encadrement de la Roja féminine ont présenté leur démission samedi, isolant un peu plus le sélectionneur Jorge Vilda. Ce dernier, l’un des rares soutiens de Rubiales ces derniers jours, a fini par prendre ses distances dans la soirée, assurant “regretter” que la victoire des Espagnoles “ait été ternie par le comportement inapproprié que notre plus haut dirigeant jusqu’alors, Luis Rubiales, a montré et a lui-même reconnu”.

Élections au Gabon : couvre-feu et coupure de l’internet. À quelques heures de la fin du scrutin présidentiel, samedi soir, les autorités gabonaises “ont instauré un couvre-feu et coupé internet”, en raison “d’appels à la violence”, selon la Deutsche Welle. L’élection oppose président sortant Ali Bongo Ondimba à son principal opposant, Albert Ondo Ossa. Pendant l’après-midi, ce dernier avait dénoncé des “fraudes” et exigé le départ du président, au pouvoir depuis quatorze ans. Les médias français RFI, TV5 Monde et France 24 ont également été interdits “provisoirement”, en raison d’un “manque d’objectivité et d’équilibre dans le traitement de l’information en lien avec les élections générales en cours”.

Trois morts dans une fusillade en Floride. Un homme a ouvert le feu samedi dans un magasin de Jacksonville, en Floride, faisant trois morts, avant de se suicider. Les trois victimes, deux hommes et une femme, étaient noires et la fusillade était “motivée par la haine raciale”, selon les déclarations du shérif TK Waters, reprises par CNN. Des manifestes laissés par le tireur, un homme blanc d’une vingtaine d’années, détaillent sa “répugnante idéologie de haine”, a-t-il ajouté. Des croix gammées avaient été dessinées à la main sur au moins une de ses armes.

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