Royaume-Uni : à Noël, elle décide de manger les restes de sa mère décédée pour "se sentir plus proche d'elle"

Un repas de Noël pas comme les autres...

Quelques mois après le décès de sa mère, dont elle était très proche, Debra Parsons a vécu une expérience peu commune au moment de passer son premier Noël sans elle.

Une relation fusionnelle, au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. En mai 2017, Debra Parsons, une Anglaise alors âgée de 41 ans, a vécu un véritable drame personnel avec le décès de sa mère Doreen Brown, emportée par une infection respiratoire.

“Un lien qui ne pouvait pas être brisé, même par la mort”

“Ma mère et moi avions un lien très fort, a expliqué Debra dans des propos rapportés par SudInfo.be, via The Mirror. Un lien qui ne pouvait pas être brisé, même par la mort. Elle a été celle qui m’a aidée à traverser tous les hauts et les bas de ma vie. Soudainement, elle n’était plus là. J’étais désemparée. Quand elle est partie, j’ai ressenti ce sentiment d’énorme perte mais aussi de regret pour toutes ces choses que l’on ne s’est pas dites ou que l’on n’a pas faites.”

À l’issue des obsèques de sa mère, la jeune femme a donc naturellement tenu à conserver ses cendres, sans savoir précisément ce qu’elle allait en faire. Quelques mois plus tard, au moment de passer ses premières fêtes de Noël sans sa génitrice, Debra, toujours bouleversée, a été prise d’une pulsion pour le moins étrange.

“Je voulais que ma mère fasse partie de Noël cette année, alors je fais mon dîner de Noël avec”

Alors que l’urne contenant les restes de Doreen Brown se trouvait non loin de la table du réveillon, Debra a en effet décidé de... manger les cendres de sa maman. “Je ne sais pas ce qui m’a poussé à le faire la première fois, s’interroge la quadragénaire. C’était juste une envie, je ne peux pas le décrire. J’ai ouvert la boîte et j’ai léché mes doigts pour les tremper dans la poudre. Avant que je me rende compte de ce que je faisais, ils étaient dans ma bouche et le goût était réconfortant.”

Suite à ce premier contact curieusement engageant, la jeune femme a continué à consommer les cendres de sa défunte mère afin de “se sentir plus proche d’elle”, en les saupoudrant sur les différents plats du repas de Noël. “Je voulais faire quelque chose avec ses cendres qui ferait une différence dans la façon dont nous nous souvenions d’elle, justifie-t-elle. Mais je ne voulais pas seulement les manger sur mes doigts. Je voulais que ma mère fasse partie de Noël cette année. Alors je fais mon dîner de Noël avec.”

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