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Royaume-Uni: en naissant prématurément, un bébé "sauve la vie" de sa mère

(Photo d'illustration) - Didier PALLAGES © 2019 AFP
(Photo d'illustration) - Didier PALLAGES © 2019 AFP

Après l'accouchement, les médecins ont découvert que le kyste que la mère, Harriet, avait sur l'ovaire droit avait éclaté et était cancéreux. Son accouchement prématuré lui a permis d'être soignée à temps.

"Elle m'a sauvé la vie". En juillet dernier, une Britannique a accouché 12 semaines avant d'arriver à terme. Un délai qui lui a sauvé la vie, selon des médecins, raconte The Independent.

Harriet devait initialement accoucher au début du mois d'octobre. Mais le 1er juillet dernier, celle qui était déjà mère de deux enfants, a appelé les urgences après avoir ressenti des douleurs à l'estomac.

Sur leurs recommandations, elle s'est rendue à l'hôpital de Broomfield, au nord-est de Londres, et une vingtaine de minutes après avoir été prise en charge, elle a accouché naturellement de Maddison.

Le bébé prématuré est alors entré en service de néonatalogie pour recevoir des soins et les parents sont rentrés chez eux trois jours plus tard, laissant Maddison à l'hôpital.

"Il aurait peut-être été trop tard"

C'est en allant rendre visite à sa fille, le 7 juillet, que Harriet a décidé de se faire osculter par un médecin car elle ressentait de fortes douleurs à l'estomac. Les spécialistes ont alors découvert qu'un kyste situé sur son ovaire droit, qui avait déjà été détecté à la vingtième semaine de sa grossesse, s'était développé, avait éclaté et qu'il était désormais cancéreux.

Une analyse de contrôle était initialement prévue à la 29e semaine de grossesse, mais Maddison est arrivée avant. Les médecins ont alors informé Harriet qu'il "aurait peut-être été trop tard" si elle avait accouché à la date initialement prévue.

Comme si le bébé "savait qu'il devait venir plus tôt"

Depuis, la mère de trois enfants s'est fait retirer son ovaire droit, une trompe de Fallope, et a commencé une chimiothérapie.

"Cela fait six mois, mais je vais bien et j'ai ma petite fille à mes côtés" a-t-elle relativisé auprès du journal britannique, avant d'ajouter: "Si Nicholas et moi n'avions pas été à l'hôpital pour rendre visite à Maddison, je ne pense pas que j'aurais pris la peine d'être examinée par un médecin".

Elle a expliqué être "trop occupée à s'inquiéter pour son nouveau-né" pour s'inquiéter de sa propre santé. "C'était comme si elle savait qu'elle devait venir tôt pour me sauver la vie."

Maddison est de son côté en très bonne santé, et a pu regagner le domicile familial quelques semaines après sa naissance. "Elle m'a vraiment sauvé la vie, mais elle n'entendra pas ça de ma bouche car elle l'utilisera contre moi quand elle sera adolescente", a ironisé la mère de famille.

Article original publié sur BFMTV.com

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