Royaume-Uni : inflation à 3%, prévisions de croissance en baisse, mais sinon tout va bien

Une simple accolade entre Theresa May et Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne suffit à relancer les spéculations sur les suites du Brexit.

Outre les indicateurs au rouge, l'OCDE met en garde contre l'impact négatif du Brexit sur l'économie britannique, tout en suggérant qu'une annulation de la sortie de l'UE pourrait inverser la tendance.

Faut-il s’inquiéter lorsqu’une simple accolade d’après dîner entre Theresa May et Jean-Claude Juncker est interprétée outre-Manche comme un signe positif pour les négociations sur le Brexit ? Ou lorsque David Davis reconnaît candidement devant les députés de la Chambre des Communes que le «maintien de l’option (de sortie de l’UE, ndlr) sans accord est une simple posture utilisée pour des raisons de négociations» ? A croire que le ministre britannique en charge du Brexit a oublié que les débats parlementaires sont filmés en direct et que, au-delà des rivages britanniques, certains maîtrisent assez bien la langue de Shakespeare.

Faut-il lever le sourcil lorsque des mots tabous depuis le 23 juin 2016, jour du référendum sur le Brexit, font soudain surface ? Second référendum, révocation de l’article 50, non-Brexit, voici qu’ouvertement, dans les dîners et les débats en ville, on ose aborder ces questions.

Le gouvernement de Theresa May continue évidemment à affirmer qu’il remplira sa mission de «réussir le Brexit» en faveur duquel les Britanniques ont voté. Mais voilà que les faits, concrets et sans détours - des chiffres en fait -, se glissent dans l’équation. L’inflation au Royaume-Uni a atteint 3% en septembre, son plus haut niveau depuis cinq ans. La tendance à la hausse, affichée depuis des mois, devrait se poursuivre pendant au moins les deux prochains mois, a prévenu Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Cette hausse est générée en partie par la baisse de la livre sterling depuis le vote en faveur du Brexit.

Concrètement, l’inflation signifie que les prix à la consommation sont en hausse et que faire ses courses au Royaume-Uni coûte donc de plus en plus cher. Les retraités, dont les pensions sont ajustées sur les chiffres (...)

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