Sur la route de Madison (Arte) - Clint Eastwood, au sommet de son art

Durant l'été 1965, aux États-Unis. La rencontre, brève mais intense, d'une fermière de l'Iowa, mariée et mère de famille, et d'un photographe de passage.

Sortir de sa zone de confort. En 1995, à 65 ans, Clint Eastwood, la plus célèbre gâchette de Hollywood au Far West et dans les rues de San Francisco, est au sommet de son art, devant et derrière la caméra. En revanche, côté romance, c’est un bleu ! Et de prendre tout le monde à contrepied avec le bouleversant Sur la route de Madison. « J’avais depuis longtemps envie de faire un film romantique. Je suis un homme sensible. C’est un péché ? », lance-t-il de son air placide. C’est Steven Spielberg, qui avait eu le premier l’envie de porter à l’écran le best-seller éponyme de Robert James Waller. Le papa d’E.T. lui cède les droits et Clint de signer l’un des plus beaux mélos de ces trente dernières années.

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Pour l’accompagner dans cette romance racontant l’idylle éphémère entre Francesca, une femme au foyer, et Robert Kincaid, photographe de passage dans l’Iowa, Eastwood impose Meryl Streep aux producteurs. « C’est la plus grande actrice américaine, et il me fallait une grande actrice. » Point barre ! Le hic, à la lecture du livre, la comédienne, allergique aux romans de gare, parle de « crime contre la littérature » ! Elle se ravise lorsqu’elle découvre le scénario. La sensibilité et la délicatesse des sentiments embrasent l’écran : de battre la chamade nos coeurs s’emballent. À l’unisson de celui du flingueur de Hollywood !

Sur la route de Madison, lundi 18 décembre à 21h05 sur Arte

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