Roselyne Bachelot bizutée sexuellement lors de ses études : "Je me suis évanouie…" (VIDEO)

La vague #MeToo, après avoir touché le monde du cinéma, arrive enfin dans celui de la médecine. Et c’est l’infectiologue Karine Lacombe qui a lancé le mouvement en dénonçant il y a quelques jours le comportement d’un célèbre médecin urgentiste. "Il y a quelques mois, j'ai recroisé un urgentiste dont on sait qu'il est un prédateur sexuel. Il m'a lâché : « De toute façon avec #MeToo, on ne peut plus rien faire ». Cela veut tout dire", expliquait-elle dans Ouest France en octobre 2023 avant de confirmer ce mois-ci, dans Paris Match, qu’elle parlait de Patrick Pelloux. "Oui c'est bien de lui qu'il s'agit. Je ne l'ai pas cité parce que je voulais montrer le système dans lequel se déroulaient les études de médecine, très viril, très sexué et l'universalité de la question (…) Un jour, une interne est de dos. Il la saisit par le cou et frotte son bas-ventre contre elle. « Ne te mets pas comme ça, c'est trop tentant, putain ce qu'il fait chaud ! »".

L’avis de Roselyne Bachelot sur le #MeTooHôpital

De passage jeudi dans C à vous sur France 5, Roselyne Bachelot a été interrogée sur ce #MeTooHôpital. L’occasion pour l’ex-ministre de la Culture de tirer la sonnette d’alarme. "Il est temps que la loi du silence ne règne plus. D’une certaine façon, on a l’impression d’une porte qui s’ouvre et que les autres à la suite, et c’est fort heureux, s’ouvrent. Maintenant, les portes peuvent très vite se renfermer étant donné les hiérarchies de pouvoir, que ce soit à l’hôpital, dans l’armée, dans le monde de la culture où j’ai affronté les mêmes problèmes et pris un certain nombre de dispositions", a-t-elle confié. "Ce qui manque dans ces institutions, ce sont des accompagnants qui quand un fait est révélé, accompagnent les personnes qui sont en processus de dénonciation de ces faits. C'est quelque chose de terrible. Vous savez, moi qui suis une vieille militante féministe, j'avais l'impression que les choses allaient de mieux en mieux. Et tout ce qu'on raconte c'est que c'est de pire en pire", a-t-elle regretté.

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