Roman Polanski : le réalisateur acquitté dans son procès en diffamation contre Charlotte Lewis

Jerzy Dabrowski / ONS / Bestimage
Jerzy Dabrowski / ONS / Bestimage

Les faits jugés remontent à 2019. Dans un entretien donné à Paris Match, Roman Polanski démentait les propos de l'actrice anglaise Charlotte Lewis, qui l'accuse d'un viol survenu lors d'une session de casting en 1983, alors qu'elle était âgée de 16 ans. Un "odieux mensonge" selon le cinéaste franco-polonais.

"La première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire", disait alors le réalisateur du Pianiste, Palme d'Or du Festival de Cannes en 2002. "On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions."

Déjà accusé d'agressions sexuelles et de viols par une dizaines de femmes au long de sa carrière, et considéré comme un fugitif aux États-Unis, pays qu'il a fui il y a plus de quatre décennies après avoir été condamné pour des "relations sexuelles illégales" avec Samantha Gailey (devenue Geimer), alors mineure et âgée de 13 ans, Roman Polanski a été jugé à Paris (en son absence) pour déterminer si ses déclarations relevaient de la diffamation.

Aujourd'hui, si une femme vient me dire qu'elle a été violée et me demande si elle doit le révéler, je lui dirai : "Non ! Tire un trait sur tout ça, continue ta vie."

Non selon la cour, qui a prononcé son acquittement dans cette affaire ce mardi 14 mai 2024. "Jeté en pâture" dans "le contexte étouffant de #MeToo" selon ses avocats qui dénonçaient un "procès absurde", le metteur en scène n'avait pas vu de condamnation réclamée contre lui à l'issu…

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