A Roissy-en-France, les sélections du Mali et du Burkina Faso poursuivent leur road trip

Bertrand Traore, la pépite du Burkina Faso, à Bata, en janvier.

Les deux équipes africaines s'affrontent ce vendredi soir à Troyes, au stade de l’Aube. Elles ont passé la semaine dans un hôtel du Val-d'Oise et se sont préparés avec les moyens du bord.

C’est la même histoire, à chaque trêve internationale, en octobre ou en mars. Les oiseaux migrateurs du football africain nichent à Roissy-en-France, dans la zone hôtelière à quelques encablures de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Ils se laissent rencontrer et raconter avec plaisir. Mardi, on s’est d’abord pointé au Pentahotel, avec sa musique lounge, ses sols boisés, ses luminaires cheap façon Philippe Starck, ses larges et moelleux canapés. Engoncé dans l’un d’eux, Gernot Rohr, le sélectionneur allemand du Burkina Faso, jongle avec les questions d’intendance. Depuis le coup d’Etat militaire avorté des hommes du général Gilbert Diendéré, mi-septembre, le pays vit au ralenti. Le mois dernier, Rohr a vu son vol vers Ouagadougou repoussé à deux reprises, avant de finalement renoncer.

A Roissy, il essaie de savoir quand vont arriver les deux joueurs évoluant au pays et surtout les équipements. «Bon, les gars ont loupé leur correspondance à Casablanca. Et il y a Patrick Malo, un attaquant qui joue en Algérie. Lui, je ne sais pas où il est ni même s’il a son visa», dit-il sans une once d’étonnement. Il reprend : «Et à cause du nouveau planning de vols mis en place par Air France après le putsch, on n’a toujours pas reçu les maillots, les chasubles, les survêtements, etc. Le gars du matériel est en transit, il devrait arriver ce soir. Hier, ça a commencé à gueuler dans l’équipe. J’ai dit : "Oh les gars, il ne fait pas froid." Quand il pleut, on fait de la musculation. Quand ça s’est arrêté ce matin, j’ai organisé un tennis-ballon dans le parc à côté. Ça s’est très bien passé. Puis, certains m’ont redemandé après le déjeuner, toujours les mêmes d’ailleurs : "Mais coach, si on s’entraîne avec des affaires mouillées, on va attraper la crève." Je leur ai dit : (...)

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