A Rochefort, le festival "Les Mémoires de la mer" explore les profondeurs de l'océan

A Rochefort, entre le 31 mai et le 2 juin, le grand public est invité à investir les profondeurs de l'océan avec le festival "Les Mémoires de la mer". Entretien avec son créateur et co-organisateur Benedict Donnelly.

Le Festival "Les Mémoires de la mer" aura lieu à Rochefort et sur l'Île d'Aix en Charente-Maritime, du 31 mai au 2 juin prochain. Cette 4e édition est dédiée aux profondeurs. Entretien avec Benedict Donnelly, créateur et co-organisateur de cet événement auquel participera Sciences et Avenir.

"Les défis immenses qui se concentrent sur les océans"

Sciences et Avenir : A qui s'adresse ce festival "Les Mémoires de la mer" ?

Benedict Donnelly : A tous les amoureux de la mer ! Ceux qui sont émerveillés par le spectacle de l’océan, par la beauté et la richesse de sa vie animale et végétale comme ceux qui sont captivés par les récits des aventures et des défis exceptionnels de l’homme sur et sous la mer. Le festival s’adresse aux amoureux et aux curieux, à ceux qui veulent se retrouver ensemble pour échanger avec des auteurs, des réalisateurs, des experts et des artistes, pour admirer, pour comprendre et aussi pour agir face aux défis immenses qui se concentrent aujourd’hui sur les océans.

Sciences et Avenir : C'est un festival qui aura lieu à Rochefort, ville associée à l'Hermione et à la Corderie royale ; "Les Mémoires de la mer" sont-elles une continuation de ce travail de valorisation de notre patrimoine historique ?

Elles lui sont intimement liées ! Rochefort est une ville nouvelle du 17ème siècle créée pour la mer et qui a conservé, préservé ou reconstruit un patrimoine exceptionnel symbolisé par la Corderie Royale, ce vaisseau de pierre posé sur la vase de Charente. Une ville née de la mer et qui en fait vivre toute l’année la mémoire et les enjeux avec le Centre International de la Mer de la Corderie Royale, le Musée National de la Marine, le Conservatoire National du Littoral, la Ligue pour la Protection des Oiseaux.

"A peine découvert, ce nouveau monde menace déjà d’être englouti"

Comme l’a écrit Erik Orsenna, "sinon la peur de l’anglais, rien ne disposait la ville à devenir maritime. On a fait venir la mer à l’intérieur des terres. Et puis, un triste jour, après [...]

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