Robert Badinter est mort : l’homme politique, figure du combat contre la peine de mort, avait 95 ans
L’ex-garde des Sceaux, Robert Badinter est mort. Dans la nuit du 8 au 9 février 2024, l'ancien avocat du barreau de Paris, qui s'est battu toute sa vie pour les droits de l’homme s'est éteint à l'âge de 95 ans. Il était entré dans l'histoire avec sa loi du 9 octobre 1981 qui abolissait la peine de mort. Il avait lui-même rédigé les différents textes de cette loi. "Seul l’article premier, la peine de mort est abolie, aurait suffi, le reste étant inutile", avait-il déclaré amusé. "Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées", avait-t-il lancé aux députés, le 17 septembre 1981 pour promouvoir sa loi qui avait été promulguée quelques jours plus tard. Ce n'est que 25 ans plus tard, le 19 février 2007 que l’abolition est inscrite dans la Constitution par le Parlement réuni en Congrès à Versailles. Robert Badinter avait alors déclaré : "La peine de mort est vouée à disparaître de ce monde comme la torture, parce qu’elle est une honte pour l’humanité. Jamais, nulle part, elle n’a fait reculer la criminalité sanglante". Avant de se lancer en politique, il avait été avocat et était parvenu à empêcher la guillotine à Patrick Henry, en 1977. Il avait également représenté le tennisman (...)
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