Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, est mort à 95 ans

Il était l'une des grandes figures politiques françaises. Robert Badinter est mort dans la nuit du 8 au 9 février, comme l'a annoncé sa collaboratrice Aude Napoli. Ancien président du Conseil Constitutionnel, il s'est éteint à l'âge de 95 ans. Mais si Robert Badinter a marqué l'esprit des Français et laissé sa trace dans la politique hexagonale, c'est grâce à son rôle de Garde des Sceaux.

À lire également

Moha La Squale : en cavale, le rappeur français a été interpellé en Allemagne

Ministre de la Justice sous François Mitterrand, Robert Badinter porte le projet d'abolition de la peine de mort. Face à l'Assemblée Nationale, il avait tenu ce discours devenu aujourd'hui incontournable. "Demain, grâce à vous, la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées", déclarait-il dans l'hémicycle en septembre 1981. Né en 1928, son histoire personnelle est marqué par la Seconde Guerre Mondiale et la déportation. Son père Simon est arrêté par la Gestapo à Lyon en février 1943 et décèdera quelques mois plus tard au camp de Sobibor, en Pologne.

À lire également

"Le seul point commun que j’ai avec lui" : Laurent Lafitte évoque ce trait de caractère qu’il partage avec Bernard Tapie

Après avoir rempli sa mission au ministère de la Justice, Robert Badinter est nommé président du Conseil Constitutionnel par François Mitterrand. Il occupera cette fonction jusqu'en mars 1995. De cette année-là jusqu'en 2011, l'homme politique occupe le poste de sénateur des Hauts-de-Seine. Après avoir été marié à la comédienne Anne Vernon, de 1957 à 1965, Robert Badinter a épousé l'écrivaine Élisabeth Bleustein-Blanchet. Ensemble, ils sont devenus les parents de trois enfants.

... Lire la suite sur Télé 7 Jours

A lire aussi