Risque d'incendie, surtourisme: la Corse fait la chasse au camping sauvage

Risque d'incendie, surtourisme: la Corse fait la chasse au camping sauvage

Pour se réveiller les pieds dans l'eau, de nombreux vacanciers venus visiter la Corse privilégient le camping sauvage. Une pratique que les élus locaux veulent limiter. "On sait qu'on a 30.000 entrées de camping-cars par an pour 5 à 6000 nuitées", explique à BFMTV Paul-André Colombani, député (Liot) de Corse-du-Sud.

"La différence, on la retrouve dans du camping sauvage avec des risques de surfréquentation des sites, d'incendies et de problèmes liés à l'évacuation des eaux usées", s'inquiète l'élu.

Pour lutter contre le phénomène, certaines municipalités sont prêtes à sévir. "On s'est doté d'une brigade d'ASVP habilités à dresser des procès-verbaux", déclare au micro de BFMTV Christian Marchi, adjoint au maire de Zonza (Corse-du-Sud).

"Dans un premier temps c'est de la prévention, mais s'il faut aller plus loin avec de la répression, on est prêt à le faire", dit-il.

1.500 euros d'amende

Planter sa tente ou garer son camping-car dans un endroit interdit est passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 1.500 euros. Un montant qui peut augmenter si des nuisances ou des atteintes à l'environnement sont constatées.

Selon le site officiel service-public.fr, il est interdit de camper, même temporairement, sur les routes, dans les sites naturels classés, dans les sites patrimoniaux remarquables classés, aux abords des monuments historiques, sur les rivages de la mer et à moins de 200 m des points d'eau utilisés pour la consommation.

La pratique du camping sauvage peut aussi être interdite de façon temporaire ou permanente par un maire sur toute zone publique.

Article original publié sur BFMTV.com