"Rien n'est interdit": Macron ne ferme pas à la porte à une livraison d'avions de combat à l'Ukraine
Interrogé ce lundi sur des possibles livraisons d'avions de chasse à l'Ukraine lors de son déplacement à La Haye (Pays-Bas), le président de la République a répondu que "par principe, rien n'est interdit".
Le président français a souligné des "critères" avant toute décision:
Une "demande formulée" par l'Ukraine, que cela ne "soit pas 'escalatoire'" et "pas de nature à toucher le sol russe mais bien à aider l'effort de résistance" et que "ça ne vienne pas affaiblir la capacité de l'armée française".
"C'est en fonction des demandes qui sont formulées mais pas en fonction des bruits qui courent" que les décisions sont prises, a encore souligné le chef de l'Etat français en précisant que le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, était attendu mardi à Paris pour des entretiens avec son homologue Sébastien Lecornu.
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a souligné de son côté qu'il n'y avait "pas de tabou mais que ce serait un grand pas" si des avions de chasse étaient livrés à Kiev.
Plus tôt dans la journée, Olaf Scholz s'est dit fermement opposé à fournir des avions de combat. "La question des avions de combat ne se pose même pas. Je ne peux que déconseiller d'entrer dans une guerre d'enchères constante quand il s'agit de systèmes d'armes", a déclaré le chancelier allemand.