Dans le Rhône, l'UMP à l'offensive contre les nouveaux rythmes scolaires

Seules 17% des communes ont appliqué la réforme à la rentrée 2013 et les communes restantes doivent embrayer en septembre prochain.

Le parti de Jean-François Copé demande au gouvernement le retrait de la mesure, ou le libre choix pour les communes. Les élus se disent prêts à boycotter les activités périscolaires.

L’UMP du Rhône a lancé ce mardi matin une nouvelle bataille contre la réforme des rythmes scolaires. Mais elle a soigneusement mis en scène sa déclaration de guerre, laissant les «nouveaux maires» issus de la vague bleue des municipales «à peine entrés en fonction» souligner les «grosses difficultés de mise en place» de cette mesure. Cette charge s’est toutefois faite en présence de ténors locaux de l’UMP, dont une brochette de députés et sénateurs.

L’un après l’autre, ces nouveaux élus ont étrillé une réforme jugée «coûteuse pour les collectivités et les contribuables, et qui creuse les inégalités entre les territoires», comme l’a souligné Renaud Pfeffer, maire de Mornant, évoquant également «l’inquiétude des enseignants et des professionnels de l’enfance» et «l’incapacité totale» pour «certaines communes rurales de (la) mettre en place». «Je suis le maire de l’une des communes les plus défavorisées de France, je n’ai pas les moyens de l’appliquer et je préfère mettre le paquet sur la réinsertion et l’emploi», a également déclaré Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-la-Pape, qui estime à 450 000 euros le coût de cette «réforme idéologique».

Un appel signé par 300 élus

Ces jeunes élus ont ensuite détaillé le plan de bataille de l’UMP. Première étape, vendredi dernier, la mise en ligne d’un «appel pour le retrait du décret de janvier 2013 imposant aux communes, aux enseignants et aux familles la mise en œuvre d’une demi-journée supplémentaire de classe». «On demande soit un retrait pur et simple du décret, soit d’autoriser la liberté d’application», explique Renaud Pfeffer. Selon lui, près de 300 élus dont une soixantaine de maires ont déjà signé l'appel. Deuxième étape : «S’il n’y a pas d’écoute de la part du gouvernement, on engagera la semaine prochaine des démarches (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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