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Retraites : Philippe défend la réforme qu'il juge "nécessaire" mais "moins ambitieuse" que la sienne

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe était l'invité exceptionnel de BFMTV le 2 février 2023. - BFMTV
L'ancien Premier ministre Édouard Philippe était l'invité exceptionnel de BFMTV le 2 février 2023. - BFMTV

L'ancien Premier ministre, invité de BFMTV, a affirmé être "évidemment favorable" à la réforme des retraites du gouvernement.

"Je suis évidemment favorable à cette réforme, sans ambiguïté, sans bémol, sans je ne sais quelle circonvolution". Le maire du Havre et ancien Premier ministre Édouard Philippe, invité exceptionnel de BFMTV, a apporté son soutien ce jeudi à la réforme des retraites portée par le gouvernement d'Élisabeth Borne.

"Je vais essayer de dire pourquoi il me semble que cette réforme est nécessaire, pourquoi elle est bonne pour la nation, et pourquoi les gens [...] doivent prendre en compte la réalité démographique financière et économique", a-t-il déclaré.

"Si nous voulons garantir à notre pays une prospérité constante, voire plus de prospérité, et financer notre justice sociale, alors nous devons travailler plus", a poursuivi l'ancien chef du gouvernement, "la réforme promue par Élisabeth Borne s’inscrit parfaitement dans cette logique et donc je suis parfaitement favorable à cette réforme".

Plutôt silencieux depuis le début des débats autour du texte, Édouard Philippe explique "parle(r) peu parce que j'ai décidé de parler peu" depuis son départ de Matignon.

Une réforme "moins ambitieuse" que celle de 2019

Si le texte de la locataire de Matignon diffère de celui initialement porté par son prédécesseur (la réforme des retraites de 2019 prévoyait un système par points, NDLR), Édouard Philippe note tout de même "des points communs".

"Elle repose aussi sur l'idée qu'il va falloir travailler plus longtemps", a noté le maire de Havre, la jugeant cependant "plus limitée dans ses ambitions [...] dans la réforme de 2019 on passait de 42 régimes à un seul régime".

"Élisabeth Borne l'a dit elle-même: moins ambitieuse, mais tout aussi indispensable parce qu'elle se propose d'équilibrer le système, de garantir le niveau des pensions futures sans écraser nos concitoyens de cotisations excessives", ajoute-t-il.

"Il faut équilibrer nos comptes"

"Elle permet donc de sauver ou d’équilibrer le système social auquel nous sommes tous attachés", a poursuivi l'ancien locataire de Matignon, expliquant qu'"il faut équilibrer nos comptes".

"Avec la démographie que nous avons, la baisse de la natalité, l'augmentation de l'espérance de vie, le fait que de plus en plus de jeunes fassent de plus en plus d'études, que nous avons un système de plus en plus déséquilibré et que c'est sans conséquence pour nous, nous nous trompons", a encore affirmé Édouard Philippe.

Article original publié sur BFMTV.com

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