Retraites : Macron en appelle à la « responsabilité des oppositions »

« Cette réforme est une nécessité absolue pour le financement de nos retraites et la solidité du pays », a-t-il martelé, selon plusieurs participants. « On doit porter ce discours et faire appel à la responsabilité des oppositions qui pourraient voter la réforme », a-t-il ajouté.  - Credit:Peter Kneffel / dpa / Peter Kneffel/dpa
« Cette réforme est une nécessité absolue pour le financement de nos retraites et la solidité du pays », a-t-il martelé, selon plusieurs participants. « On doit porter ce discours et faire appel à la responsabilité des oppositions qui pourraient voter la réforme », a-t-il ajouté. - Credit:Peter Kneffel / dpa / Peter Kneffel/dpa

Plus que jamais à la merci des voix de la droite, Emmanuel Macron s'est invité, fait rarissime lundi après-midi à la réunion hebdomadaire des cadres de son parti, et a pris la parole concernant la réforme des retraites. La mobilisation sociale face au projet semble s'essouffler, notamment dans les transports, mais elle a désormais des conséquences particulièrement désagréables dans plusieurs villes : des monceaux d'ordures jonchent les rues, 5 600 tonnes de déchets non ramassés rien qu'à Paris.

« Cette réforme est une nécessité absolue pour le financement de nos retraites et la solidité du pays », a-t-il martelé, selon plusieurs participants. « On doit porter ce discours et faire appel à la responsabilité des oppositions qui pourraient voter la réforme », a-t-il ajouté.

Après l'adoption du texte au Sénat samedi soir, l'ultime séquence parlementaire s'ouvrira mercredi par la convocation d'une commission mixte paritaire (CMP), réunissant des élus des deux chambres. En cas d'accord sur un texte de compromis sur la réforme, celui-ci sera soumis jeudi au Sénat puis à l'Assemblée nationale, où le gouvernement est loin d'être sûr de disposer d'une majorité.

À LIRE AUSSIRetraites : la gauche sénatoriale, atteinte de « mélenchonite » ?

« L'envie » du 49.3

La Première ministre Élisabeth Borne écarte à ce stade le recours à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet de passer en force, sans vote de l'Assemblée, car il est souvent vu comme « brutal » ou « antidémocratiq [...] Lire la suite