Retraites: Borne dénonce le "déchaînement de violence" de certains députés de gauche lors des débats

La première ministre Élisabeth Borne à l'Assemblée nationale à l'occasion des votes des motions de censure par les députés, le 20 mars 2023. - BERTRAND GUAY / AFP

La Première ministre a plus largement fustigé "l'antiparlementarisme à l'oeuvre" des oppositions lors de l'examen du projet de réformes des retraites à l'Assemblée nationale.

Élisabeth Borne a dénoncé lundi devant l'Assemblée nationale "l'antiparlementarisme à l'oeuvre" des oppositions au Parlement et le "déchaînement de violence" de certains députés de gauche.

"Au coeur même du Parlement, nous avons vu l'antiparlementarisme à l'oeuvre sous toutes ces facettes", a déclaré la Première ministre avant le vote des motions de censure déposées en réponse à son recours au 49.3, pour une adoption sans vote de la réforme des retraites.

"Des députés qui dénient son rôle au Parlement"

Élisabeth Borne a fustigé "un déchaînement de violence comme cet hémicycle en a peu connu sous la Ve République" et "des députés qui dénient son rôle au Parlement et affirment que la rue est plus légitime que nos institutions".

Elle a pris pour cibles les députés NUPES qui, affirme-t-elle, "a déployé avec constance et détermination toute la palette des techniques d'obstruction dans le seul et unique but d'empêcher le débat".

Lors de l'examen de la réforme à l'Assemblée nationale, des milliers d'amendements avaient été déposés par les députés dans le but d'empêcher le vote du projet de loi en entier. Après le retrait des amendements du groupe communiste, de "90%" de ceux des socialistes, la France insoumise en avait retirer "un millier". Ces retraits n'avaient pas permis un vote final en première lecture avant l'envoi du texte au Sénat.

La Première ministre a également chargé le Rassemblement national, affirmant que "le mutisme du Rassemblement national ne trompe personne".

Article original publié sur BFMTV.com

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