Un retraité se sectionne la main en coupant du bois, les médecins réussissent à la réimplanter

A man working with the firewood to split the logs by the machine on the driveway in the garden, Winter in Georgia USA.
ANCHASA MITCHELL / Getty Images/iStockphoto A man working with the firewood to split the logs by the machine on the driveway in the garden, Winter in Georgia USA.

CHIRURGIE - Il n’aura pas perdu la main très longtemps. L’histoire de Bernard Faure, un retraité de 62 ans, est un peu effrayante, mais se termine bien. En décembre dernier, dans une ferme à Arlanc, dans le Puy-de-Dôme, il entreprend de couper du bois avec une fendeuse. Mais alors qu’il avait presque fini, il relâche son attention quelques secondes. Un court laps de temps critique. « J’ai fait un écart, une petite erreur quand tout à coup, j’ai vu ma main coupée net au sol », décrit-il au Parisien qui relaie son histoire.

Heureusement, le retraité a le réflexe de se faire un garrot au niveau de l’avant-bras, tandis que sa femme ramassait la main pour la mettre dans un sac en plastique et la déposer au congélateur. Les secours, prévenus immédiatement, sont arrivés au bout de 20 minutes, l’endroit où se trouvait Bernard Faure étant « assez isolé ».

La vitesse, élément déterminant pour ce genre de chirurgie

Transféré en urgence par hélicoptère à Beaumont, dans la banlieue de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), il est attendu par une équipe spécialisée de la clinique de la Châtaigneraie, l’une des plus réputées en France pour ce type de chirurgie, explique Le Parisien.

Comme l’explique le chirurgien au quotidien, l’un des éléments déterminant dans ce genre d’intervention est la vitesse. « Le plus important pour la survie du membre est la revascularisation, il faut reconstruire les artères et les veines. C’est une opération très délicate qui fonctionne rarement complètement », souligne-t-il. Mais en ce qui concerne Bernard Faure, le spécialiste est très optimiste : « Il m’épate. Il bouge déjà un peu ses doigts quelques semaines après être passé au bloc. C’est exceptionnel ! », se réjouit-il.

Toutefois, il faudra du temps, des mois, avant que le retraité ne retrouve la mobilité de sa main, s’il la retrouve complètement. Il pourrait en effet garder des séquelles de son accident. « Sa main est sauvée mais le pronostic sur son fonctionnement reste réservé. C’est un processus lent », explique le chirurgien qui précise qu’il « faudra attendre encore six mois au moins pour être définitivement fixé ».

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