Le retour de Mitt Romney, le centriste

Le candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, lors d'un meeting à Sidney, dans l'Etat clé de l'Ohio, le 10 octobre 2012 ; présidentielle US 2012

Le 25 août dernier, "The Economist" s'interrogeait "So, Mitt, what do you really believe?" (Alors, Mitt, en quoi croyez-vous vraiment ?). A 26 jours de l'élection présidentielle, la presse américaine s'interroge toujours sur les convictions de Mitt Romney. Cela fait une semaine que le candidat républicain a amorcé un net virage au centre des plus surprenants, brouillant les pistes chaque jour un peu plus.

Sur les sujets de société, sur la politique étrangère, sur la politique fiscale, l'homme est à géométrie variable, une ligne de conduite devenue la règle chez cet ancien homme d'affaires. Gouverneur du Massachusetts, il a d'abord soutenu le droit à l'avortement, un contrôle plus stricte des armes et a été en faveur d'aides sociales aux plus démunis, avant d'opter pour un discours conservateur lors des primaires républicaines. La nomination comme co-listier de Paul Ryan, aux idées très conservatrices, devait consolider la frange la plus dure de l'électorat républicain.

Mais, depuis quelques jours, Romney multiplie les déclarations destinées à séduire les centristes. Bill Clinton, soutien de Barack Obama, s'en est même ironiquement réjouit : "Oh, revoici notre bon vieux modéré Mitt. Où étais-tu passé mon garçon ? Tu m'as manqué ces deux dernières années !"

Girouette

Mitt Romney a d'abord commencé par s'excuser sur ses critiques, renouvelées à de nombreuses reprises, contre les 47% d'Américains qui voteront pour Obama "quoi qu'il arrive" et qu'il a comparé à des assistés. Sur la fiscalité, il a, au grand étonnement de tous, annoncé lors du premier débat télévisé qu'il ne réduirait pas les (...) Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

Le retour de Mitt Romney, le centriste
Pourquoi Mitt Romney mise tout sur l'économie
Débat Biden - Ryan : le match des gaffeurs
Paul Ryan, le meilleur ennemi d'Obama
Le double discours de Romney sur l'avortement
Pour Obama et Romney, c'est pizza chorizo ou pizza saucisse ?