De retour de la Lune, la capsule Orion va rentrer dans l’atmosphère et plonger dans l’océan

“Et au 26e jour, la capsule lunaire retourna sur la terre.”

C’est avec cet incipit digne d’un roman épique, que The New York Times, introduit son article sur la fin à venir du périple du vaisseau Orion. Une aventure que le quotidien américain résume avec ces mots :

“Aux premières heures du 16 novembre, la Nasa a lancé une fusée géante vers la Lune. Celle-ci a atteint l’orbite et a envoyé une petite capsule, Orion, sans astronaute à bord, direction la Lune. Ce fut le début d’Artemis I, une mission visant à tester la capacité de la Nasa à renvoyer des astronautes sur la Lune, 50 ans après avoir accompli cet exploit pour la dernière fois.” Désormais, l’heure est au retour sur terre pour Orion, qui s’est aventurée plus loin dans l’espace que tout vaisseau habitable avant elle.

Ce retour aura lieu en cette fin d’après-midi du 11 décembre. Et ce ne sera pas une promenade de santé détaille de son côté la BBC :

“La capsule se déplacera à une vitesse de 40 000 km/h, soit 32 fois la vitesse du son, lorsqu’elle touchera l’atmosphère de notre planète”, affirme le média britannique, et ce qui se passera ensuite déterminera le succès de la mission tout entière.

Un système de 11 parachutes pour freiner Orion

En effet, à ce moment-là, “la friction et la pression sur une partie d’Orion généreront des températures qui pourraient atteindre près de 3 000 °C”, explique le site d’information. Mais C’est à ce moment-là que sera véritablement testé le bouclier thermique de la capsule, le plus grand jamais construit, un “blindage” de quelque 5 mètres de diamètre. Il faudra qu’il résiste à la chaleur intense induite par l’entrée dans l’atmosphère, puisque l’intention de la Nasa est bel et bien de faire transporter à Orion des astronautes en chair et en os, dans un futur proche.

Enfin, si elle traverse l’atmosphère indemne, ralentie par un système de 11 parachutes, la capsule amerrira dans l’océan pacifique, et plus précisément au large du Mexique, où elle sera récupérée ensuite par un bateau de l’armée américaine : l’USS Portland. À condition que tout se passe comme prévu, bien sûr.

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