« Resto-basket » : quels sont les risques si l’on part sans payer ?

C'est une pratique, heureusement rare, mais tout à fait détestable et illégale : le recours au restau-basket touche les restaurants, les plus prisés comme les plus communs. La pratique consiste à consommer son repas avant de s'extirper lorsque l'addition s'apprête à arriver à la table. Un manque à gagner important pour l'établissement.

Récemment, un restaurateur picard, à Saint-Quentin, avait choisi de menacer ces clients auteurs d'un resto-basket, de dévoiler leurs visages sur les réseaux sociaux. Il avait préalablement posté une photo en couvrant les faciès d'un émoji, afin d'éviter tout désagrément judiciaire, raconte le Courrier Picard.

Selon le site service-public.fr, « partir sans payer d'un restaurant, d'une station-service, d'un taxi ou d'un hôtel est un délit de filouterie ». Le code pénal définit la filouterie comme un méfait accompli "par une personne qui sait être dans l'impossibilité absolue de payer ou qui est déterminée à ne pas payer".

Cette filouterie, également désignée sous les termes « grivèlerie » ou « resquille », est vertement punie par la loi. L'article 313-5 du Code Pénal indique que ces actes répréhensibles peuvent être sanctionnés jusqu'à "six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende".

On pourrait être tenté de qualifier les auteurs d'un resto-basket de voleurs, car ils appauvrissent les restaurateurs. Mais la loi fait une distinction claire : « la filouterie se distingue du vol, car l'auteur doit s'être fait servir et non se servir lui-même. » (...)

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