Le passé vivant : voici l'héritage de la première guerre mondiale !

Si la plupart sont très simples (une stèle, un obélisque ou une statue de poilu), certains sont de véritables œuvres d’art. C’est le cas de celui de la butte de Chalmont, à Oulchy-le-Château, ou du monument « des petites tasses à café », de Froeningen (Haut-Rhin) réalisé avec des débris de vaisselle, de miroirs et de verres, déblayés des maisons atteintes par des obus, ou du calvaire breton d’Ovillers-la-Boisselle (Somme), en hommage aux poilus bretons du 19e RI.

Érigé à Oulchy-le-Château, ce groupe de granit sculpté de 8 m de haut, Les Fantômes, est constitué d’un jeune homme nu, entouré de sept soldats : une recrue, un grenadier, un mitrailleur, un sapeur, un fantassin, un colonial et un aviateur. Il a été réalisé par Paul Landowski, sculpteur du Christ de Rio.

Pour soigner les 2 800 000 blessés français, dont près de 15% atteints au visage, la chirurgie réparatrice maxillo-faciale fait des progrès fulgurants. Les premières greffes osseuses et de cartilages sont réalisées, et on invente des prothèses faciales posant ainsi les bases d’une nouvelle discipline : la chirurgie esthétique. L’imagerie médicale se développe sous l’influence de Marie Curie, qui a l’idée d’équiper des voitures en matériel radiographique pour aller au plus près des blessés.

Le 27 juillet 1917 est instauré le statut de « pupille de la nation », pour assurer aide, protection et instruction aux orphelins de guerre. Ainsi, 750 000 enfants sont mis sous la tutelle de la nation. Aujourd’hui, 341 personnes en (...)

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