Reportage exclusif : Sport Auto en visite chez Quarkus, artisan de "l'ultra-light" (+ images)

Les locaux se trouvent au fond d’une zone artisanale. La façade est verte et à côté, un garage se charge de remettre en état des autos peu épargnées par leur vie francilienne. Au-dessus de la porte d’entrée sans tain, « Quarkus » en lettres blanches.
Soyons honnêtes : ça ne paie pas de mine et, compte tenu des ambitions du fondateur, le déménagement est pour bientôt.
Le fondateur, c’est Damien Alfano et nous avons tous, dans notre entourage, ce genre de personne. Vous savez, celle qui sourit régulièrement, fait preuve d’une vivacité d’esprit qui vous fait défaut, arrive à expliquer sereinement les choses les plus compliquées qui nous environnent, sans dédain.
Ça, c’est Damien, qui n’aimerait probablement pas que je le dépeigne de la sorte, mais c’est pourtant la vérité. L’aventure Quarkus est née il y a quatre ans. Lorsque la machine sera véritablement lancée, l’enseigne prévoit d’assembler 200 voitures par an. Ce n’est pas rien. Il y aura d’autres déclinaisons de l’auto, dont le patronyme est pour le moment secret.
« Même pas, rigole Damien. C’est juste qu’on n’a pas encore eu le temps de se pencher dessus. » Il faut dire que le garçon et son équipe d’une dizaine de salariés sont pour l’instant entièrement voués à l’aventure Pikes Peak. « Ce n’était pas dans mes plans initiaux, mais Ari Vatanen a évoqué avec Bruce Jouanny notre barquette et ce dernier m’a contacté pour me dire que le projet le séduisait et qu’il faudrait collaborer. Et puis un soir, il m’a demandé : 'Et si on faisait Pikes Peak ?”'
L’idée tente autant qu’elle effraie Damien, l’imminence de la course de côte laissant peu de temps à Quarkus pour...Lire la suite sur Sport Auto