Renseignements : la DGSE soupçonne deux agents de traîtrise

Selon «Quotidien», deux membres de la Direction générale de la sécurité extérieure ont été retournés par la Chine. Ils auraient livré des méthodes de travail de leur service.

Intelligence avec une puissance étrangère, livraison d’informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, compromission du secret de la défense nationale. En un mot : trahison. Ces faits particulièrement graves sont reprochés à deux agents de la DGSE, le grand service de renseignement extérieur français. Révélée par l’émission Quotidien, l’affaire a été confirmée par le ministère des Armées, l’autorité de tutelle de la DGSE. Tard jeudi soir, l’institution a publié un communiqué «confirm[ant] que deux de ses anciens personnels et la conjointe de l’un d’entre eux ont été déférés devant le juge d’instruction pour des faits susceptibles de constituer les crimes et délits de trahison» . Le ministère insiste sur «l’extrême gravité [de] ces agissements]», mais sans donner plus de précisions.

L’affaire démarre au sein même de la DGSE. Ses agents détectent une possible compromission et observent alors discrètement le comportement de leurs collègues. Selon Quotidien, l’un des agents soupçonnés travaillait alors à Pékin, en Chine, l’Etat accusé d’avoir retourné les espions français. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), chargée en France du contre-espionnage, est avisée et met à son tour en place une surveillance. Puis, chose rare dans ce genre d’affaire, la DGSE saisit la justice - «de sa propre initiative», souligne le ministère des Armées dans son communiqué. Informé, le procureur de Paris ouvre une enquête préliminaire en avril 2017, puis le mois suivant une information judiciaire confiée à des juges d’instruction de la galerie Saint-Eloi, compétente pour les affaires terroristes et les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation.

Compromission. L’enquête aboutit en décembre au placement en garde à vue de quatre suspects. Trois personnes sont finalement mises (...)

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Merci de l’avoir posée : Pourquoi légaliser le cannabis à usage médical ?