Rendez-vous avec Nina Métayer : « J’essaie d’être la meilleure tout le temps, j’ai un peu l’esprit de compétition »

Ne dites surtout pas à Nina Métayer que c'est impossible, elle va tenter de vous prouver le contraire. Et elle va y arriver ! De « bonne en rien », enfant, elle est passée à « meilleure pâtissière du monde », à 35 ans. Une réussite fulgurante qui en fait saliver plus d'un. Chez elle, ni grosse tête ni esprit de revanche. Et pourtant, Nina Métayer a dû se « battre » pour en arriver là.

Elle nous reçoit dans son laboratoire, à Issy-les-Moulineaux, en toute simplicité. Jean, baskets et veste de cuisine blanche brodée à son nom. Nous sommes à l'heure du thé, autant dire le début de soirée pour la cheffe d'entreprise qui commence régulièrement ses journées à 4 heures du matin. À sa petite voix éraillée et aux quelques taches de chocolat qui parsèment sa blouse, on se doute que la journée a été longue. Mais Nina a toujours le sourire sous ses fossettes et un débit mitraillette.

Fourneaux, bureau, télé… Nina Métayer est partout

Dans les cuisines du rez-de-chaussée ont été confectionnées, le matin même, des dizaines de pâtisseries déjà dispatchées dans les points de retrait franciliens*. Sa boutique, La Délicatisserie, est uniquement virtuelle. Une idée plutôt judicieuse qu'elle a lancée après l'épidémie de Covid – faute de moyens – et qui lui permet de produire uniquement ce qu'elle vend, et aussi de ne pas gaspiller.

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