Rendez-vous avec Helena Noguerra : « Kundera m'a sauvée des assauts des dragueurs lourds »

Elle se produit actuellement au théâtre Marigny et à La Scala et est au générique de la série Brigade anonyme, sur M6. Mais Helena Noguerra n'a pas pour autant laissé tomber la chanson...  - Credit:Fabrice Mabillot / DR
Elle se produit actuellement au théâtre Marigny et à La Scala et est au générique de la série Brigade anonyme, sur M6. Mais Helena Noguerra n'a pas pour autant laissé tomber la chanson... - Credit:Fabrice Mabillot / DR

À quelques heures de la première de Tango y Tango où elle reprend le rôle de Cristina Vilallonga au théâtre Marigny*, Helena Noguerra donne rendez-vous chez elle, dans le nord de Paris. Soleil oblige, on s'installe sur un banc, dans le jardin de sa résidence. Une voisine promène son chien. Winston, c'est son nom, fait des cabrioles dans l'herbe pendant qu'on grignote un délicieux pastel de nata – de la pâtisserie Paris-Porto –, clin d'œil aux origines portugaises de la comédienne.

Helena Noguerra ne semble ressentir aucun trac. « Ce sera différent ce soir mais, pour l'heure, tout va bien : la répétition générale d'hier s'est très bien passée », sourit-elle. Dans cette pièce musicale, dont le livret a été écrit par le scénariste Santiago Amigorena et la partition signée Philippe Cohen-Solal (l'un des cofondateurs du trio Gotan Project), elle incarne un fantôme : celui d'une femme anonyme, disparue sous la dictature militaire en Argentine. « Ce n'est pas le premier rôle. Mais j'y chante huit chansons et l'histoire me touche beaucoup », dit-elle.

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