La rencontre Obama-Netanyahu assombrie par les logements de Jerusalem-est

Barack Obama et Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche le 1er octobre.

Washington condamne le projet de construire 2610 nouveaux logements dans la zone annexée.

La vive condamnation par Washington d’un projet de construction de logements à Jérusalem-est et les mises en garde israéliennes sur le dossier nucléaire iranien ont jeté une ombre sur la rencontre mercredi entre Barack Obama et Benjamin Netanyahu. Ce face-à-face à la Maison Blanche entre le président américain et le Premier ministre israélien, dont les relations sont notoirement difficiles, était le premier depuis la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, qui a fait plus de 2 100 morts côté palestinien et plus de 70 morts israéliens. «Les Etats-Unis sont très préoccupés» par les informations faisant état du feu vert accordé à la construction de 2 610 nouveaux logements à Jérusalem-est, a déclaré Josh Earnest, porte-parole de l’exécutif américain, précisant que la question avait été abordée lors de la rencontre dans le Bureau ovale.

Pour la Maison Blanche, une telle décision pourrait «empoisonner l’atmosphère» non seulement avec les Palestiniens mais aussi avec les gouvernements arabes, avec lesquels le Premier ministre Netanyahu a indiqué mercredi vouloir bâtir de nouvelles relations. «S’ils menaient à bien les constructions dans cette zone, cela enverrait un message très troublant», a souligné le porte-parole de la Maison Blanche, jugeant que cela pourrait «éloigner Israël même de ses plus proches alliés».

La poursuite de la colonisation (la construction d’habitations civiles dans les territoires occupés ou annexés par Israël depuis 1967) est considérée comme une entrave majeure aux efforts déployés depuis des décennies pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Israël considère Jérusalem comme sa capitale «unifiée et indivisible». La communauté internationale ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

«Faire évoluer le statu quo»

«Il ne faut pas préjuger du statut final de Jérusalem qui ne peut (...)

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