Renaud Muselier : « Mais, Bon Dieu, donnez-nous de l'espoir ! »

Le président de la région Paca, Renaud Muselier, le 30 juillet 2020. 
Le président de la région Paca, Renaud Muselier, le 30 juillet 2020.

Il ne veut pas que « les erreurs du passé » se reproduisent. Et, s'il refuse de jeter la pierre à Jean Castex ? « mon ami », dit-il ? et à Emmanuel Macron, Renaud Muselier ne peut s'empêcher de s'agacer devant les choix de l'exécutif. Pour le président Les Républicains de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la décision de reconfiner le pays ne pouvait être évitée au regard de l'explosion de l'épidémie ces derniers temps sur une grande partie du pays. Comme beaucoup de Français, il ronge son frein, accepte le couperet, mais l'élu ne cautionne pas la décision du président de la République.

Le Point :L'horreur a de nouveau frappé, à Nice, ce jeudi. Ne peut-on donc rien faire ?

Renaud Muselier : Nice est une ville martyre du terrorisme, c'est la troisième fois qu'elle est visée par les islamistes. Toute notre région partage le deuil des Niçois, de Christian Estrosi, leur maire, et toute notre région partage aussi leur colère et leur révolte. Je ne peux pas accepter qu'on se résigne ! Tous, du sommet de l'État jusqu'aux élus locaux, nous devons maintenant faire la guerre, avec toute la détermination et l'autorité de l'État. Cela nécessite des moyens considérables, qu'ils soient juridiques, financiers ou humains. La région Sud prend sa part : nous allons installer la vigilance face aux signaux faibles de radicalisation dans toutes les sphères de la société, et j'annoncerai prochainement un cadre global dédié à la sécurité de nos concitoyens.

Les soutiens à notre [...] Lire la suite