Remaniement. Darmanin remplace Castaner : une casserole de plus au ministère de l’Intérieur

Christophe Castaner a été la principale victime du remaniement ministériel, lundi 6 juillet. Critiqué pour sa gestion des mouvements sociaux et lâché par les forces de police, son départ était attendu. Mais la nomination de son successeur, Gérald Darmanin, figure de la droite et accusé de viol, expose déjà le gouvernement à toutes les critiques.

“Il aura été l’un des grands perdants du remaniement. Christophe Castaner, premier flic de France, doit faire ses cartons”, écrit le quotidien belge Le Soir. Si le remaniement ministériel annoncé lundi 6 juillet, quelques jours après l’arrivée de Jean Castex au poste de Premier ministre, a eu son lot de surprises, le départ de Christophe Castaner n’en faisait pas partie.

Ce qui crée en revanche l’étonnement du quotidien québécois Le Devoir, c’est le peu de considération de la nouvelle équipe gouvernementale pour l’un des premiers soldats de la Macronie : “Son départ a […] été annoncé de manière cavalière la veille du remaniement lors d’une visite du nouveau Premier ministre, Jean Castex, dans un commissariat de La Courneuve.”

Bouc émissaire désigné

Le désormais ex-ministre de l’Intérieur était le bouc émissaire tout désigné, après une première partie de mandat marquée par des mouvements sociaux de grande ampleur. Selon le Washington Post, la crise des “gilets jaunes” avait mis en lumière l’importance des violences policières, mais ce sont bien les récentes

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