Remaniement. Boris Johnson débarrasse le gouvernement britannique de ses boulets
Au Royaume-Uni, le Premier ministre a remplacé ou rétrogradé sans pitié ses ministres les plus critiqués, constate la presse. Constituant ainsi une équipe à même de mettre en œuvre ses réformes post-Brexit et postpandémie.
“Ce qui compte avant tout pour un Premier ministre, c’est d’être un bon boucher.” Mercredi 15 septembre, Boris Johnson a appliqué à la lettre le précepte énoncé par son lointain prédécesseur William Gladstone, qui occupa pendant douze ans cette fonction à la fin du XIXe siècle. À l’occasion du troisième remaniement depuis son arrivée au pouvoir, en juillet 2019, l’actuel locataire du 10 Downing Street “a dépecé quelques ministres”, s’amuse The Times.
Exit les boulets, “les gaffeurs”, comme les décrit le quotidien i. Le ministre de l’Éducation, Gavin Williamson, critiqué pour sa gestion calamiteuse des examens scolaires depuis le début de la pandémie, a logiquement pris la porte. Ces derniers jours, le conservateur de 45 ans avait accumulé les polémiques, d’
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