Religion. Le défi de la réouverture des lieux de culte

Après deux mois de confinement, les lieux de culte sont autorisés à rouvrir en France. Cela n’est pas sans risque, prévient le New York Times.

“Alors que les pays estiment les risques du déconfinement de certains pans de la société”, certains ont pris la décision d’autoriser à nouveau les célébrations religieuses et la réouverture des lieux de culte. Or cela n’est pas sans risque, prévient le New York Times. En témoigne le cas allemand où, après un service dans une église le 10 mai dernier, de nouveaux cas de Covid-19 sont apparus. Et ce, malgré le respect de règles sanitaires (distanciation sociale, gel désinfectant). “Six paroissiens ont été hospitalisés”, explique un responsable religieux, cité par le journal américain. “Ce nouveau foyer a montré les dangers qu’il y a à essayer de restaurer un semblant de normalité alors que le virus reste implacable.”

En France, “une liberté fondamentale”

Pourtant, partout dans le monde, la question se pose. “Aux États-Unis, le président Trump a demandé aux autorités locales d’autoriser à nouveau les rassemblements religieux, au motif que les institutions religieuses étaient ‘essentielles’. […] En Cisjordanie, des manifestants ont réclamé dimanche [24 mai] la réouverture des mosquées pour l’Aïd el-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan.”

Et même en France, ce week-end du 23 et 24 mai, “les fidèles ont commencé à pouvoir se retrouver pour prier ensemble, tout en respectant les gestes barrières”, explique le New York Times. Certaines petites églises ont rouvert et la première messe depuis le confinement a pu être célébrée. “C’était un peu comme une renaissance”, témoigne un paroissien qui s’est rendu à l’église de Saint

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